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A sa descente d'avion à l'aéroport international Houari Boumediene, où il a été accueilli par son homologue Abdelkader Messahel, le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que "compte tenu des développements survenus sur les scènes régionale et internationale, nous avons besoin de nous consulter avec l'Algérie, première étape de ma tournée dans la région", ajoutant qu'il existait entre les deux pays "une politique de consultations sur le plan international, ainsi qu'en matière de consolidation de la coopération entre les pays musulmans et les pays non-alignés".

Même si des sujets à aborder avec la partie algérienne n'ont pas été révélés, le dossier de l'isolement du Qatar par ses voisins du Golfe ne peut qu'être mentionné dans l'ordre du jour de cette visite.

En effet, depuis le début de la crise, Alger joue un rôle de médiateur en recevant tour à tour le ministre qatari des Affaires étrangère, Soltan bin Saad Al-Muraikhi, ainsi que le ministre d'Etat, Conseiller auprès du vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires présidentielles des Emirats arabes unis, Farès El Mazroui.

Lundi 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l'Egypte et le Yémen, suivis ensuite par d'autres pays arabes, ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent de déstabiliser la région en soutenant le "terrorisme" et en lui reprochant d'être trop proche de l'Iran chiite.