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«Tous les indicateurs macroéconomiques montrent qu’on maîtrise les choses pour que les Algériennes et les Algériens soient tranquilles. Dans beaucoup de domaines, il y a une amélioration», a soutenu le premier ministre, minimisant la dette extérieure estimée à 3 milliards de dollars déjà infligée à l'Algérie par la politique de son gouvernement «Ce n’est rien pour un pays comme l’Algérie. L’année prochaine, on peut se diriger vers un endettement, mais léger, pour financer les projets.» précisant que «sans l’emprunt obligataire, nous n’aurions pas pu couvrir les besoins de l’année».

Ainsi, Sellal confirme le chiffre de 520 milliards de dinars d’emprunt obligataire, et annonce que «ce montant à plus de 9 milliards de dinars en 2018, et à 11 milliards de dinars en 2019». ajoutant: «Nous avons pris toutes les mesures. Votre gouvernement est à votre service».

Alors que les hydrocarbures représentent 96% des revenus du pays et que le budget 2017 est calculé sur la base du prix d'un baril de pétrole, le PM nous informe que «le pétrole n'est pas à l’origine de l’essor économique du pays».

Le premier ministre a, finalement, fait savoir que les réserves de change tournent autour de 114 milliards de dollars américains à la fin décembre de l’année en cours.

Les mesures d’économie et les hausses de prix -déjà observées depuis 2 ans- ont commencé à provoquer des mouvements de contestation sociale. Dans le sud, les hausses des factures d’électricité ont provoqué des manifestations.

A Alger, c’est la réforme des retraites pour les fonctionnaires qui a été âprement contestée par les syndicats autonomes.

Ces derniers jours, ce sont des commerçants et artisans de la capitale qui ont appelé à une grève à partir du 2 janvier pour dénoncer une hausse de leurs charges.

Détails de la loi de finance 2017