Le 11 novembre 2014 à deux mois du début de la compétition, la CAF avait du trouver au pied levé un hôte pour la compétition car le Maroc a refusé d'organiser la CAN 2015 -prévue sur son sol- en raison des craintes liées à la propagation du virus Ebola. La CAN 2015 s'est tenue Guinée équatoriale dans des conditions d'improvisation parfois totales.

La CAF considère que «Le Maroc avait basé sa demande de report du tournoi d'un an, formulée le 10 octobre 2014, sur de prétendues raisons sanitaires de la plus haute dangerosité». La Confédération africaine a considéré que «contrairement à ce que soutient la Fédération royale marocaine de football, la force majeure ne saurait être retenue au bénéfice de cette fédération».

La CAF avait déjà sanctionné le Maroc en le disqualifiant pour la CAN 2015 pour laquelle il était pourtant automatiquement qualifié en tant que pays organisateur.

Pour ce qui est de la Guinée Equatoriale, la CAF s’est montrée clémente. Au lendemain des incidents qui ont entaché la demi-finale entre le pays hôte de la CAN 2015 et le Ghana, le jury disciplinaire de l’instance a infligé une amende de 100.000 dollars à la Fédération équato-guinéenne, pour "le comportement agressif et récidiviste de ses spectateurs."

Amende assortie d’un match à huis clos de sursis avec mise à l’épreuve dès ce samedi lors du match pour la 3e place qui va opposer la Guinée Equatoriale à la RD Congo à Malabo.

En plus de cette sanction, la CAF précise dans son communiqué que la partie équato-Guinéenne devra "prendre en charge le coût de traitement de tous les blessés lors du match en question."