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Le nouveau chef du gouvernement, désigné le mois dernier, a été rattrapé par l'instabilité à l'occasion de son premier déplacement dans la ville du Nord, où une fusillade a éclaté peu avant son arrivée samedi.

Les affrontements ont fait 36 morts, dont huit soldats maliens, a précisé dimanche le chef du service d'information de l'armée nationale.

«Le bilan est de huit morts et 25 blessés du côté de l'armée, de 28 morts et 62 blessés du côté des groupes armés», a dit le colonel Souleymane Maifa à la radio.

«Prenant en compte cette déclaration de guerre, la république du Mali est dorénavant en guerre», a dit Moussa Mara à Reuters à l'intérieur de la base militaire où il a été contraint de se réfugier.

«Nous allons formuler la réponse appropriée à cette situation», a-t-il ajouté.

Adama Kamissoko, le gouverneur régional, avait annoncé un peu plus tôt qu'une trentaine de fonctionnaires maliens avaient été enlevés par des séparatistes touaregs qui, a-t-il dit, ont attaqué le siège de son administration.