epave-AH5017.jpg
En réponse aux doléances libanaises, l'Algérie a promis de mettre à la leur disposition toutes les données que les enquêteurs algériens auraient récolté sur les lieux du crash.

Le ministre des Transports, Amar Ghoul, attendu dimanche sur les lieux du drame a expliqué samedi depuis Ouagadougou (Burkina Faso) où il présente les condoléances du président Abdelaziz Bouteflika à son homologue Blaise Compaoré que le Mali "travaillera en collaboration avec les instances et pays concernés, dont l'Algérie qui ne ménagera aucun effort (de coordination) pour faire aboutir l'enquête et examiner la question du rapatriement des corps".

Des pays dont l'Algérie et la France ont dépêché des experts pour identifier les corps des victimes avant de pouvoir les rapatrier. Cependant, les premiers éléments indiquent que la mission sera difficile tant que l'épave s'est désintégrée.

Le général Gilbert Diendiéré, chef d'état-major burkinabé, qui a été sur les lieux de la catastrophe aérienne a fait savoir vendredi qu'"il est aujourd'hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des victimes, je pense qu'il est très difficile de pouvoir les récupérer parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol".

Pour rappel, l'avion qui s'est écrasé a été affrété par Air Algérie auprès de la compagnie privée espagnole SwiftAir. Il était parti de Ouagadougou très tôt dans la matinée de jeudi pour se rendre à Alger. 50 minutes après son décollage, il a disparu des écrans radars pour terminer sa course dans la zone de Gossi, proche de la frontière avec le Burkina Faso.

A bord se trouvaient 118 personnes : 112 passagers - dont 54 Français, 23 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 canadiens et des ressortissants de plusieurs autres pays ainsi que six membres d'équipage de nationalité espagnole. Tous ont péri.

Lire aussi...