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Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 98 cents à 42,53 dollars le baril sur le contrat pour livraison en août. Alors que celui du Brent de la bourse de Londres -référence de vente du pétrole algérien- pour les livraison d’août est tombé jusqu'a 44,35. "On a une sorte de fracture au sein de l'Opep", a mis en avant John Kilduff de Again Capital. "Cela inclut les tensions entre l'Arabie saoudite, le Qatar et l'Iran", tous membres de l'Opep, a-t-il continué.

Selon des informations de presse, le ministre iranien du pétrole a suggéré d'abaisser encore la production de l'Opep, une proposition qui aurait été écartée par d'autres délégués. "Il y a tellement de tensions dans la région (du Moyen-Orient) que le marché craint qu'ils ne soient pas capable de coopérer et de travailler en semble pour réduire la production de pétrole", a expliqué John Kilduff.

Les membres de l'Opep et d'autres producteurs, comme la Russie, sont engagés jusqu'à mars 2018 dans une réduction de leurs extractions dont le but est de réduire l'excès d'offre qui plombe le marché. Mais les spécialistes doutent des chances que l'Opep parvient à réduire les stocks mondiaux de pétrole.