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Parmi ces quatre quartiers, figure celui où sont installés les bureaux du conseil de la province de Ninive, dont Mossoul est la capitale, et d'autres bâtiments publics. «Les forces de la police fédérale et celles d'intervention rapide (FIR) ont attaqué les quartiers d'Al-Dindan et Al-Dawassa», a indiqué le commandement conjoint des opérations dans un communiqué.

Les forces du contre-terrorisme, en première ligne dans la bataille contre Daesh, ont pour leur part lancé des attaques pour reprendre les quartiers d'Al-Somoud et Tall al-Roumman, selon le même communiqué. Les autorités irakiennes mènent depuis le 19 février une vaste opération pour reprendre Mossoul-Ouest après la reconquête le 24 janvier des quartiers orientaux de la deuxième ville du pays.

Depuis, les forces gouvernementales, appuyées par la coalition internationale sous commandement américain, ont progressé en reprenant le contrôle de plusieurs quartiers en dépit d'une farouche résistance. Leur progression a été épisodiquement freinée par les intempéries.

Un général américain a indiqué samedi que la progression des forces irakiennes se déroulait comme prévu. «Nous sommes sur un (bon) calendrier et nous sommes assez confiants sur le fait que les Irakiens apprennent chaque jour et (...) qu'ils vont continuer à bien avancer», a déclaré le général de brigade Rick Uribe, l'un des responsables des opérations au sol au sein de la coalition.

Le général américain Stephen Townsend, chef militaire de la coalition anti-Daesh, a récemment précisé qu'environ 2.000 combattants de Daesh se trouvaient toujours dans et autour de la partie ouest de Mossoul.

Plus de 45.000 personnes ont fui leur logement depuis le début de cette grande offensive, a indiqué dimanche l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un grand nombre de ces déplacés ont rejoint depuis le 19 février les camps d'accueil implantés dans les environs de la deuxième ville d'Irak, selon l'OIM.

L'organisation a précisé que l'afflux avait été particulièrement élevé le 28 février, avec plus de 17.000 déplacés, et le 3 mars avec 13.000 autres. Alors que l'ONU craignait un exode massif d'un million d'Irakiens de la ville, l'OIM a estimé que quelque 200.000 ont fui les combats mais plusieurs dizaines de milliers de déplacés ont depuis regagné leur foyer dans la partie orientale.