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Les tensions sont apparues quand les autorités tunisiennes ont décidé d'imposer une taxe de 30 dinars tunisiens (environ 1.500 DZD) pour les Algériens se rendant en voiture en Tunisie, une destination populaire parmi les Algériens.

Les algériens, furieux, demandent d'annuler cette mesure ou de mettre en place une taxe similaire pour les Tunisiens. Des manifestants algériens ont même momentanément fermé deux postes-frontière, celui de Bétita et celui de Ras El Ayoun.

Face à ces actions de protestation, Alger se devait de réagir et le ministère des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Tunisie. Cependant, il n’est pour l'heure pas dit que, après cette rencontre, la taxe en question pourrait être annulée.

Le communiqué laconique du ministère algérien des Affaires étrangères indique que les deux parties ont abordé «les conditions d'accueil des citoyens algériens en déplacement en Tunisie durant la saison estivale, tout en soulignant l'importance de poursuivre les efforts pour lever les obstacles entravant le circulation des personnes entre l'Algérie et la Tunisie, qui reste une destination touristique privilégiée pour les Algériens».

Selon la Police algérienne des frontières, depuis le 1er août 17.000 Algériens traversent quotidiennement les frontières. Durant la même période en 2015, ce chiffre s’élevait à 10.000 personnes par jour.