tunisie-23-10-2014.jpg
Les décisions sont comme suit:

  • Appel à l’armée de réserve afin de renforcer la présence sécuritaire dans les zones à risques;
  • Mise en place d’une unité de sécurité touristique armée le long des côtes et au sein des hôtels;
  • Fermeture des 80 mosquées hors contrôle;
  • Prise de mesures nécessaires contre tous les partis et associations œuvrant contrairement aux principes de la Constitution: Habib Essid a indiqué que la présidence du gouvernement a constitué un dossier concernant les dépassements de Hizb Ettahrir –, ainsi que l’appel à tous les partis politiques, afin de leur faire part de l’importance de l’unité nationale dans les circonstances actuelles.



«Il a fallu toutes ces victimes pour que la Tunisie commence à croire à l’implantation de terroristes parmi nous et à prendre, enfin, les mesures devant être prises depuis des mois, surtout après l’attaque du Bardo», regrette Samir Taïeb, le secrétaire général du parti Al-Massar.

Dix vols ont ramené 1600 Britanniques chez eux et 4 autres vols ont rapatrié 600 Belges à Bruxelles. «J’aime la Tunisie. J’y suis venue une dizaine de fois. Mais, là, je suis sous le choc. Je ne peux pas rester. Je reviendrai peut-être un jour», dit Annette, 46 ans, originaire de Bruges, avant de prendre l’avion.

«Nous n’avons pas peur. Une attaque terroriste peut survenir n’importe où dans le monde avec l’internationalisation du phénomène», a expliqué Bouzid Méliani, étudiant de Annaba. «Il ne faut pas oublier que la Tunisie n’a jamais fermé ses frontières aux Algériens, y compris au plus dur de la décennie noire en Algérie», a renchéri sa mère Fella, 55 ans, qui vient en Tunisie depuis une quinzaine d’années.