Elodie, 18 ans, a trouvé sa voie dans la religion. Sa copine ne comprend pas et sa mère Elisabeth n'a rien vu venir. La police annonce à la mère que sa fille semble être partie rejoindre Daesh en Syrie. Dévastée, Elisabeth parvient tant bien que mal à contacter Elodie, qui complétement radicalisée ne veut pas rentrer. Elisabeth n’a donc d’autres choix que de partir en Syrie chercher sa fille...
Cela fait quelques années que le cinéma s’empare du sujet de la radicalisation, aujourd’hui c'est le cinéaste algérien, Rachid Bouchareb qui emboîte le pas avec "La Route d’Istanbul".
Dans ce film, Rachid Bouchareb utilise la vision d’une mère désemparée par les choix de sa fille, et qui tente de retisser une relation mère/fille privilégiée.
Bouchareb montre à quel point les parents se retrouvent seuls face à ce genre de situations, qui plus est, angoissantes.
Rachid Bouchareb insiste, dans le film, sur le désarroi de la mère d’Elodie et son périple pour la retrouver. La critique reproche au cinéaste algérien de s’être tardé sur les difficultés rencontrées par la mère pour passer la frontière syrienne; et d'avoir négligé les échanges entre la mère et la fille qui sont extrêmement rares.
La Route d’Istanbul par Rachid Bouchareb
Elodie, une française convertie à l’Islam, change radicalement de comportement. Sa famille et son entourage n'ont rien vu venir! La fille disparaît! Elle semble être partie en Syrie rejoindre Daesh.
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