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La Cour d'appel de Salerne (sud de l'Italie) où l'homme a été arrêté samedi dernier en vertu d'un mandat d'arrêt européen, a décidé qu'il serait extradé vers la Belgique dans un délai de dix jours, selon l'agence AGI.

«Nous présenterons un recours devant la Cour de Cassation et il est probable que le parquet le fasse aussi», a déclaré à la presse son avocat commis d'office, Me Gerardo Cembalo, devant la presse. Le parquet avait effectivement demandé à la Cour une suspension de 60 jours de l'extradition en raison de l'existence d'une enquête pénale en Italie contre Djamal Ouali.

Djamal Eddine Ouali est soupçonné d’appartenance à un réseau criminel qui fabriquait de faux documents d’identité et favorisait l’immigration clandestine. Les soupçons des enquêteurs italiens avaient été éveillés quand ils avaient étudié la demande de permis de séjour de Djamal Ouali, déposée auprès de la préfecture de police locale.

Un homme portant le même nom et appartenant à la même organisation faisait l'objet d'un avis de recherche international émis par la police belge le 6 janvier dernier.

Son nom était apparu la première fois lors de perquisitions effectuées en octobre 2015 à Saint-Gilles, une banlieue de Bruxelles, avait précisé la police italienne. Un millier de photos numérisées avaient alors été saisies dans un repaire de faussaires. Parmi elles auraient figuré celles de trois hommes qui appartenaient au groupe ayant planifié les attentats du 13 novembre dernier à Paris.