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Selon la télévision publique iranienne, le président Hassan Rohani a qualifié le renouvellement des sanctions américaines de «violation» de l'accord sur le nucléaire. Le président iranien a demandé le 13 décembre au chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) «de planifier la conception et la production de moteurs à propulsion nucléaire pour le transport maritime».

La propulsion nucléaire navale correspond à un type de propulsion de certains navires de surface et de sous-marins équipés d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires produisant de la chaleur transformée en vapeur pour activer une turbine ou un ensemble électrique.

Les sous-marins stratégiques nucléaires utilisent cette technologie afin de pouvoir rester sous l'eau pendant des semaines et ainsi éviter d'être détectés. La propulsion nucléaire est également utilisé par certains gros navires de surface comme les porte-avions ou les brise-glaces.

Cette technologie diffère cependant de celle utilisée pour les armes nucléaires. La Russie est jusqu'à présent le seul pays à naviguer avec des navires civils à propulsion nucléaire, notamment avec sa flotte de brise-glaces.

Le Congrès américain a décidé le 3 décembre de prolonger de dix ans l’Iran Sanction Act (ISA) de 1996, qui expirait au 31 décembre 2016. Cette prolongation des sanctions américaines à l'encontre de l'Iran doit encore être approuvée par le président sortant Barack Obama pour entrer en vigueur, ce qui ne devrait pas poser de problème, selon plusieurs responsables américains.

L'accord sur le nucléaire iranien a été négocié par l'Iran et six grandes puissances mondiales en 2015. Salué comme une avancée au moment de sa signature, l'accord cherchait à répondre aux inquiétudes concernant la volonté supposée de l'Iran de construire un programme clandestin de développement d'armes nucléaires.

Si l'Iran nie toujours cette accusation, le pays a toutefois accepté de restreindre son industrie nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne.