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"L'accord politique est le seul fondement solide qui existe entre les mains des Libyens en cette étape cruciale", a estimé le ministre algérien au sortir d'une rencontre qu' il a eue samedi à Alger avec le président du parti "El Taghyeer" (Le Changement), également membre de la commission du dialogue national libyen, Guma El-Gamaty.

Dans ce sens, M. Messahel a indiqué que "la légitimité du conseil des députés dont le mandat s'est achevé en octobre dernier ainsi que la légitimité du conseil présidentiel libyen, issues de l'accord politique cautionné par les Nations unies, notamment dans la résolution 2295 du Conseil de sécurité (est le) seul fondement solide existant entre les mains les Libyens en cette étape cruciale".

De son côté, le responsable libyen qui a salué le rôle "pivot et central" de l'Algérie dans le processus d'élaboration de l'accord politique, a expliqué que l'objectif des Libyens était de "recouvrer la stabilité du pays, son unité, son intégrité territoriale ainsi que sa souveraineté et l'union de son peuple".

Aussi, M. El-Gamaty a ajouté que les Libyens souhaitaient avoir l'opportunité de "jeter les fondements d'un nouvel Etat, celui des institutions et de l'Etat de droit qui permettra de réaliser le développement durable et d'exploiter les richesses naturelles pour la prospérité de la Libye".

Après la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi, la Libye a sombré dans un climat d'instabilité politique et sécuritaire dont elle a toujours du mal à s'en sortir.

Les efforts de la communauté internationale pour ramener les parties libyennes rivales à former un gouvernement d'union nationale sont restés pour le moment vains.