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"Nous prenons acte de la proposition soumise par le Président Abdelfettah El-Sissi concernant de telles initiatives au service de l'action arabe commune et de la sécurité dans les pays arabes, de même que nous estimons nécessaire de tirer les bons enseignements à partir des précédentes expériences", a indiqué M. Lamamra à la presse en réponse à une question sur la position de l'Algérie quant à la création d'une force arabe commune.

Le Chef de la diplomatie algérienne qui intervenait à l'issue de son entretien avec son homologue omanais, Youssef Ben Aloui en marge de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, a évoqué "l'expérience africaine avérée qui pourrait servir de référence dans tout examen des fondements et de la sécurité collective".

"J'estime, de prime abord, que tous les maillons de ce système doivent s'enchaîner de manière solide et cohérente. Pour ce faire, il convient de focaliser sur la sécurité et la stabilité dans chacun des pays arabes", a-t-il poursuivi.

"Des mesures préventives doivent également être prises dans chaque pays à part afin de pouvoir construire en son sein une société tolérante et complémentaire où règne justice sociale et bonne gouvernance", a ajouté M. Lamamra.

"Si ces éléments venaient à manquer et dans le cas où les moyens susceptibles de permettre l'aboutissement à une solution feraient défaut, nous devrions penser à exploiter au mieux les moyens prévus par les chartes de la Ligue arabe et de l'ONU, tels le déploiement des forces de maintien de l'ordre. Les pays dont les Constitutions permettent de telles actions, sont en mesure d'agir dans ce cadre", a-t-il poursuivi.

"L'Algérie n'autorisera aucune participation de ses troupes armées à des opérations militaires en dehors de ses frontières, mais pourrait toutefois apporter un soutien en logistique au delà de ses frontières sans pour autant impliquer ses troupes armées", a conclu le ministre.