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Cette cession n'a, selon la même source, "pas donné lieu à une transaction financière", mais elle a été effectuée "à titre gratuit".

Par ailleurs, rassure le texte du ministère, la coopération avec le groupe ArcelorMittal se poursuivra à travers "une assistance technique dont les termes seront arrêtés lors des prochaines semaines d'un commun accord entre les deux parties".

Le 5 octobre 2013, ArcelorMittal avait signé un pacte d'actionnaires avec le groupe public de sidérurgie Sider, stipulant que Sider reprenne 51 % du capital du complexe d'El Hadjar.

Selon les termes de l'accord, il était prévu de doubler la capacité de production du complexe en portant sa production annuelle de 1 million de tonnes à 2,2 millions de tonnes en 2017.

Une semaine auparavant, ArcelorMittal avait annoncé la conclusion d'un accord de financement de 763 millions de dollars destiné à la réalisation d'un programme de développement industriel du complexe sidérurgique d'Annaba et des mines d'Ouenza et de Boukhadra.

Le complexe d'El Hadjar, était détenu jusqu'au 5 octobre 2013 (date de la signature du pacte d'actionnaires) à hauteur de 70% par ArcelorMittal et à 30% par l'Etat. Le complexe avait affiché début 2013 des difficultés financières, une année seulement après qu'une banque publique eut couru à sa rescousse en lui accordant une ligne de crédit de 14 milliards de dinars (182 millions de dollars).

En 2012, le complexe a produit 580.000 tonnes d'acier, contre un objectif fixé à 700.000 tonnes, notamment à cause de grèves cycliques des travailleurs qui réclament de meilleures conditions socio-professionnelles.

Pour l'heure, seul le complexe d'El Hadjar produit de l'acier en Algérie, en attendant l'entrée en production de deux nouveaux complexes dont celui de Bellara, qui, situé dans la province de Jijel, sera doté d'une capacité de cinq millions de tonnes par an.

L'Algérie importe annuellement pour une valeur moyenne de 10 milliards de dollars d'acier.