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Selon le ministre, qui s'exprimait lors d'une visite de travail au Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz à Alger, les raisons de cette augmentation qui entrera en vigueur l'année prochaine, sont motivées par les besoins d'investissement en infrastructures et équipements pour faire face à une demande qui a évolué de 15,2% de juillet 2014 à juillet 2015.

S'abstenant à avancer des chiffres sur les tarifs qui seront prochainement appliqués et se contentant de dire qu'ils seront connus après validation du Conseil des ministres et du Parlement, M. Khebri s'est dit convaincu que le gaspillage énergétique est étroitement lié aux prix bas pratiqués par son pays.

En Algérie, l'énergie est subventionnée au même titre que le pain, le lait, la santé et l'éducation, sans pour autant être destinée aux seules franges nécessiteuses de la société. Les prix pratiqués sur l'électricité, le gaz, l'essence et le gasoil sont parmi les moins chers au monde.