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«Al-Bab est assaillie de toutes parts (...) nos forces sont entrées dans le centre» avec des rebelles syriens et la prise de la ville n'est «qu'une question de temps», s’est félicité le président turc. Les combattants de Daesh «ont entamé leur retrait total d'Al-Bab», a poursuivi Recep Tayyip Erdogan devant des journalistes à l'aéroport d'Istanbul, au moment d'entamer une tournée le menant à Bahreïn, en Arabie saoudite et au Qatar.

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Le président turc a ajouté que l’objectif des militaires turcs en Syrie ne se limitait pas à la seule prise d’Al-Bab mais qu'ils avaient aussi pour ambition de libérer toute la région frontalière qui compte 5.000 kilomètres carrés, et notamment la ville de Raqa.

La ville d’Al-Bab, 100.000 habitants, est située près de la frontière turque et subit les assauts de la coalition turco-rebelle par le Nord, l'Ouest et l'Est. L'armée syrienne se contentant d'attaquer par le Sud. La localité était tombée entre les mains de Daesh en 2014 quand le groupe armé s'était emparé de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.

La Turquie, qui soutient l'opposition syrienne, avait lancé fin août 2016 une opération militaire dans le nord de la Syrie, «bouclier de l'Euphrate», visant Daesh, ainsi que les milices kurdes. Mais ses forces piétinaient depuis deux mois aux abords d'Al-Bab.