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Avant même que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte rompent leurs relations le 5 juin avec le Qatar en l'accusant de «soutenir le terrorisme», les grands médias de ces pays étaient passés à l'offensive pour critiquer et isoler leur richissime petit voisin.

D’après la chaîne Sky News Arabia (chaîne de télévision d'information en continu des Émirats arabes unis), la liquidation de l’homme politique et avocat tunisien, Chokri Belaïd, assassiné le 6 février 2013, serait une commande du Qatar. La chaîne avance que la décision d’assassinat a été prise à la suite de la révélation faite par l’homme politique tunisien d’être en possession d’informations concernant l’entrée de parties suspectes sur les territoires tunisien et algérien à bord de voitures qataries et des documents secrets révélant l’implication du Qatar dans l’opération de In Amenas.

D’autre part, Sky News Arabia affirme que le Qatar a réussi à avoir le contrôle sur les groupes armées libyennes via le soutien direct du commandant de la guerre civile libyenne, Abdelhakim Belhaj (chef du parti extrémiste al-Watan; classé par l’Arabie-saoudite comme terroriste). Parmi les groupes armées financés, Katibat Ennawassi, dont la majorité des membres sont impliqués dans l’attaque terroriste qui a visé le complexe gazier de Tiguentourine et qui a fait près de 70 morts (un algérien, 37 ressortissants étrangers et 32 terroristes).

Pour information, Chokri Belaïd a été assassiné par balles le 6 février 2013 alors qu'il sortait en voiture de son domicile du quartier d'El Menzah, au nord de Tunis. M. Belaïd parlait de violence politique et se disait menacé et sur écoute.