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Après l’interdiction de recrutement prononcée à leur encontre par la Fédération (FAF) fin juillet, certains clubs avaient tenté de contourner la réglementation en prolongeant leurs éléments étrangers. Une "astuce" qui n’a pas été du goût de la Ligue de football professionnel (LFP).

A l’issue d’un conseil d’administration tenu samedi, l’instance a annoncé que "les avenants signés avec des joueurs étrangers après l’annonce de la décision ne sont pas valables." Mahfoud Kerbadj, le président de la LFP, a expliqué ne pas être "opposé" au recrutement des joueurs étrangers, mais chercher, au contraire, à les protéger. "Vu les conditions dans lesquelles ils sont accueillis actuellement, il est recommandé de s’abstenir à recourir à l’apport de l’extérieur. Actuellement, beaucoup évoluent sans permis de travail, et sont rémunérés par le biais du circuit informel", dénonce-t-il.

Le dirigeant a également annoncé la mise sur pied "d’une commission que sera chargée d’effectuer des visites au niveau des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 pour enquêter sur place sur les conditions d’hébergement des joueurs étrangers ou des joueurs algériens venant de l’étranger". "Des informations nous sont parvenues que ces clubs n’offrent pas le minimum requis", justifie la LFP. En attendant que les instances du football algérien revoient leur position, la Ligue 1 devrait peu à peu se vider des 32 étrangers qui la composent encore.