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«Des dérogations sanitaires ont été délivrées pour les importations de viandes en cours d’arrivage du Brésil. Ces importations vont être très contrôlées au kilogramme. Nous avons pris cette mesure lundi 21 mars, suite à une réunion au niveau du ministère» indique Mme Hadj Amar, directrice des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture.

Pour rappel, les autorités européennes ont chargé leurs services frontaliers vétérinaires, de renforcer l'inspection des envois de produits à base de viande du Brésil. Au total, 21 entreprises brésiliennes ont l'interdiction d'exporter des produits à base de viande dans plusieurs pays au monde. Quatre d'entre elles avaient par le passé exporté des produits à base de viande en Algérie.

Les autorités compétentes et le ministère de l’Agriculture tentent de déterminer si d'autres entreprises ont fait entrer de la viande sur le marché national, et quelles viandes ou produits de boucherie sont concernés par cette viande avariée.

A l’origine de ces mesures, une opération d’inspection irrégulière menée le 17 mars dernier aux abattoirs du Brésil. Des entreprises exportatrices sont soupçonnées de commercialiser de la viande avariée.

L'inspecteur du ministère brésilien de l'Agriculture, Daniel Gouveia Teixeira, a indiqué que plusieurs petites entreprises du secteur frigorifique, utilisaient de l'acide sorbique, un «agent décontaminant qui se mélange avec les produits pour diminuer la contamination bactérienne et masquer les odeurs et autres caractéristiques de la viande pourrie».

Le géant BRF Brésil, un gros fournisseur de l'Algérie, est accusée de payer des pots de vin pour éviter la fermeture d’une unité à Mineiros et qui aurait exporté des produits contaminés.