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La cour française a examiné la personnalité de cet ex-agent dans la police algérienne, installé en France en 2002.

Les faits remontent à la nuit du 9 au 10 septembre 2011. Vers 02H00 du matin, de retour de son travail, la victime pénètre dans le hall de son immeuble de Mantes-la-Jolie (Yvelines-France), un homme encagoulé s’avance vers elle et lui lance un liquide au visage.

La femme, âgée de 46 ans à l’époque, souffre de graves brûlures. Elle perd l’usage de son œil gauche et souffre toujours d’un «grave traumatisme psychologique», d’après des expertises.

Très vite, ses proches orientent les enquêteurs vers l’accusé, qui aurait harcelé la victime depuis des mois. Celle-ci, qui n’a pas vu le visage de son agresseur, désigne le même homme, qu’elle a épousé religieusement en avril 2011 et rapidement quitté. traumatisme psychologique''», d’après des expertises.

L’enquête révèle que le suspect lui a adressé quelque 154 SMS, dont certains menaçants: «Tu vas mourir dans la saleté et devant les gens», «pour toi je peux tuer quelqu’un»... traumatisme psychologique''», d’après des expertises.

Interpellé deux jours après l’agression, il donne au cours de l’instruction des explications changeantes et contradictoires. Il nie d’abord toute violence, assurant qu’il est «amoureux» et qu’il s’est rendu à l’hôpital cette nuit-là pour un examen médical qui n’aura finalement pas lieu. Puis il affirme avoir payé un intermédiaire pour qu’il «défigure à vie» la victime car il était «possédé par le diable», avant de se rétracter. L’intermédiaire désigné, lui, n’a pas été poursuivi. traumatisme psychologique''», d’après des expertises.

Le verdict est attendu vendredi. Outre les faits de violences suivies de mutilation ou infirmité permanente commises avec préméditation ou guet-apens, l’accusé est poursuivi pour le harcèlement téléphonique de la victime et la détérioration de sa voiture.