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«L'absence de l'équipe algérienne pourrait être prise comme une forme de protestation politique»: c’est en ces termes que le Comité international paralympique (CIP) analyse l’événement qui a marqué les Jeux paralympiques de Rio le 10 septembre. Dans le cadre de la compétition de goalball, un sport de ballon pratiqué par des déficients visuels, l’équipe féminine nationale était censée s’opposer à des israéliennes.

Craig Spence, porte-parole du CIP, rapporte que les responsables algériens ont mis en avant de «multiples retards, annulation de vols et correspondances manquées» pour expliquer cette absence. Mais le comité soupçonne Alger d’avoir voulu envoyer un message politique rappelant qu’une telle action est «interdite aux Jeux paralympiques.» Une enquête est en cours.

La sélection nationale de goalball pourrait être exclue de la compétition. Du côté sioniste, les critiques pleuvent. «Au moment où une sélection pénètre dans le stade avec son drapeau national, elle est obligée de concourir contre tous les pays», a pesté Dani Ben Abu, président du comité paralympique sioniste.

Pour rappel, l’Algérie avait refusé, en juillet dernier, d’accorder des visas à l’entraîneur juif Avraham Grant, en charge de la sélection de football du Ghana, ainsi qu’à ses collaborateurs en vue d'un match amical entre les deux équipes. La rencontre n'a jamais eu lieu.