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Les relations entre les deux pays se sont encore détériorées après la mort de centaines de Hadj iraniens l'an dernier à La Mecque, puis avec la rupture des relations diplomatiques qui a suivi l'envahissement de l'ambassade saoudienne à Téhéran après l'exécution en Arabie saoudite d'un dignitaire chiite.

L'antagonisme entre les deux pays se vérifie en outre au Yémen, où l'Iran soutient la rébellion Houti tandis qu'une coalition de pays arabes appuie les forces gouvernementales.

«En raison des sabotages constants du gouvernement saoudien, nous annonçons qu'il a été interdit aux pèlerins iraniens de participer au hadj cette année et la responsabilité en incombe au gouvernement d'Arabie saoudite», ont dit les autorités religieuses dans un communiqué transmis aux médias iraniens.

Huit mois après le dernier Hadj, l'Arabie saoudite n'a toujours pas communiqué de rapport officiel sur la catastrophe lors de laquelle plus de 700 pèlerins ont péri.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a affirmé dimanche que l'Iran avait posé des conditions «inacceptables» pour la participation de ses ressortissants au Hadj de septembre 2016. «L'Iran a réclamé le droit d'organiser des manifestations ainsi que des avantages (...) qui créeront le chaos au Hadj, ce qui est inacceptable», a déclaré Adel al-Jubeir lors d'une conférence de presse commune avec son homologue britannique Philip Hammond à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.