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Un nouveau carnage est survenu à Mossoul, où les combattants de Daesh, acculés, résistent âprement aux forces irakiennes qui cherchent à les chasser de leur dernier fief urbain du pays. Le 23 juin, deux jours après que des membres du groupe armé ont détruit la mosquée Al-Nouri, trois kamikazes se sont fait exploser dans deux parties distinctes de la ville.

Le premier attentat a frappé la vieille ville de Mossoul. Un kamikaze s'est mêlé à un groupe de civils dans le quartier de Machahda, avant de se faire exploser. D'après un médecin de l'armée irakienne, au moins 12 personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans cette attaque suicide.

Quelques heures plus tard est survenue deux autres attentats suicides, dans la partie orientale de la ville. Une première attaque a visé le quartier de Mouthanna, au moment où les habitants faisaient leurs courses pour les vacances de l'Aid el-Fitr (fête la fin du Ramadan). «Le kamikaze s'est fait exploser alors qu'il se faisait interpeller par un policier, qui est mort sur le coup», a déclaré un responsable de la police.

Un deuxième assaillant a réussi à s'introduire dans un centre commercial de Mouthanna et s'est fait exploser au milieu des civils, tuant au mois deux personnes et blessant neuf autres, selon le même officier et un secouriste.

Un troisième kamikaze a été tué par la police avant de parvenir à déclencher sa veste explosive dans le même quartier. Pour le moment, aucune de ces attaques n'a été revendiquée.

Depuis mars, l'armée irakienne, appuyée par les Etats-Unis et leurs alliés, a lancé une offensive afin de reprendre la ville à Daesh. Quelque 100.000 civils restent pris au piège, alors que les combats progressent de jour en jour.

En outre, durant le mois de juin, la coalition internationale menée par les Etats-Unis a admis avoir recouru à des bombardements au phosphore blanc, à Mossoul.