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La multiplication des services de motos-taxis pour éviter les énormes embouteillages à Jakarta réjouit de nombreux clients, mais certains se plaignent de l'odeur des conducteurs.

Dernière née des applications qui tire son nom en partie du mot «ojek», appellation locale des motos taxi, UberJEK a promis de faire passer un «test d'odeur» à tous les conducteurs qu'elle va embaucher pour débuter ses activités l'an prochain.

Sur son site internet, la société a publié une photo montrant un étranger mettant son nez sous un dessous de bras velu d'un Indonésien passant sa main derrière la nuque avec la légende suivante: «Si vous avez un problème d'odeur des aisselles, vous ne pouvez pas être conducteur chez UberJEK».

Les motos-taxis sont omniprésents depuis des années dans la capitale indonésienne au climat tropical, où tout particulier ayant une motocyclette peut exercer librement cette activité, et nombre d'entre eux transpirent sous des vestes aux manches longues pour se protéger du soleil, au grand dam des clients.

Après avoir entendu nombre de passagers se plaindre de l'odeur de certains conducteurs, le fondateur d'UberJEK, Aris Wahyudi, a décidé d'inclure dans les conditions de recrutement un test d'odeur.

«Ce test sera effectué pour la satisfaction des clients, compte tenu des nombreuses plaintes au sujet des odeurs nauséabondes de conducteurs», a déclaré M. Wahyudi, dans la presse locale. UberJEK, qui n'est pas associée à la populaire application américaine Uber, espère que la nouvelle société va profiter de sa promesse d'offrir aux clients des conducteurs qui sentent bon.