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Au moins 11 personnes -dont sept militaires- ont péri dans l'audacieuse et rare attaque lancée samedi vers 03h30 (23H00 h/Alger vendredi) par ce commando, selon un nouveau bilan.

Il a fallu 14 heures à l'armée indienne pour être en mesure d'annoncer samedi qu'elle avait repris le contrôle de sa base.

Ce qui n'était finalement plus le cas dimanche: un responsable policier a affirmé sous couvert de l'anonymat que les militaires avaient essuyé des tirs pendant des opérations de déminage.

Parmi les militaires tués, figure notamment un officier, a indiqué dimanche un responsable militaire. Les autres morts sont quatre militants soupçonnés d'appartenir au groupe Jaishou-Mohammed basé au Pakistan.

Lancé une semaine après une visite surprise du Premier ministre Narendra Modi au Pakistan -, la première d'un chef de gouvernement indien en 11 ans -, cet assaut menace l'amorce de détente entre les deux puissances nucléaires.

Depuis leur indépendance du Royaume-Uni en 1947, l'Inde et le Pakistan ont déclenché trois guerres pour le Cachemire, dont chaque pays occupe une partie et dont les deux revendiquent le contrôle total.

L'Inde accuse régulièrement l'armée pakistanaise d'effectuer des tirs de couverture pour les rebelles qui infiltrent la frontière et organisent ensuite des attaques dans le Cachemire indien, où ils visent souvent la police locale.

Le Pakistan a condamné samedi après-midi l'attaque de la base aérienne comme étant «acte terroriste».