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En termes de volume, les quantités importées de janvier à fin juin par l'Algérie ont atteint 6,93 millions de tonnes, contre 5,86 millions de tonnes à la même période de l'année précédente.

Les blés (dur et tendre) représentent le gros de la facture des importations des céréales. Pour ces deux produits, l'Algérie a importé pour un coût de 1,36 milliard de dollars sur les six premiers mois de 2015, contre 1,24 milliard de dollars pour la même période, une année auparavant, ce qui représente une hausse de 10%.

En 2014, la facture des importations des céréales s'était établie à 3,54 milliards de dollars, en hausse de 12% par rapport à 2013.

Alger tente de réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales en engageant des mesures en faveur des agriculteurs locaux.

Les besoins de l'Algérie en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes par an. La production locale n'en fournit que la moitié de la demande.

Le 20 juin dernier, l'ex-ministre algérien de l'Agriculture et du développement rural, Abdelkader Kadi, avait déclaré lors du lancement de la campagne moissons-battages, que malgré les conditions climatiques défavorables, la récolte céréalière devrait atteindre les 4,3 millions de tonnes contre 3,5 millions de tonnes en 2014, soit une hausse de 20%.