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La production primaire commerciale des hydrocarbures durant la même période estimée à 38,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) a connu une baisse de 6% comparativement au premier trimestre de 2014.

En termes de valeur, les exportations d'hydrocarbures a, selon la même source, fortement chuté à 8,7 milliards de dollars américains entre janvier et mars 2015, soit -44% par rapport à la même période une année auparavant.

Au moment où les quantités des hydrocarbures produites et celles exportées ont connu une chute, la consommation nationale a, quant à elle augmenté. Selon les chiffres du ministère de l'Energie, le marché intérieur de l'énergie a consommé 15,4 millions de Tep d'hydrocarbures de janvier à fin mars 2015, ce qui représente une hausse de 11% par rapport à la même période de 2014.

Cette forte hausse a concerné le gaz naturel (+14%) dont la part a représenté 70% du total de la consommation énergétique, tandis que la consommation des produits pétroliers a augmenté de 4,9%.

Côté raffinage, les chiffres ont également été revus à la baisse. Car il a été produit 7 millions de tonnes, tous produits confondus au premier trimestre 2014, contre 7,6 millions de tonnes durant la même période de 2014, soit 8,2% de moins.

Pour satisfaire la demande locale en produits raffinés, l'Algérie a importé 581.000 tonnes.

Conséquence de la chute de la production des hydrocarbures conjuguée à la chute des cours du brut sur les marchés internationaux, la fiscalité pétrolière engrangée par l'Algérie a également été affectée, explique-t-on de même source.

Elle a ainsi baissé à 573 milliards de DZD (soit 5,8 milliards USD) contre 795 milliards DZD (8,05 milliards USD), soit un recul de 28% par rapport à janvier/mars 2014.