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"La performance des raffineries nous a permis de réaliser notre objectif d'exportation de produits raffinés à hauteur de 123% sur les 8 premiers mois de 2016 et de dégager une croissance de 2% par rapport à la même période de 2015", a précisé la même source.

Cette politique d'augmentation des capacités de raffinage a permis à l'Algérie de réduire ses quantités de carburants importés et une économie de 710 millions de dollars (-43%) durant les huit premiers mois de l'année en cours par rapport aux réalisations à fin août 2015, selon le communiqué.

Lors d'une conférence de presse animée le 26 juin dernier en présence du ministre de l'Energie Nouredine Boutarfa et du PDG du groupe Amine Mazouzi, le vice-président de la Sonatrach, responsable de l'Activité Liquéfaction, Raffinage et Pétrochimie, Akli Remini, a rassuré que les trois raffineries en service actuellement en Algérie tournent à plein régime et ont même produit des quantités supplémentaires en 2015, diminuant ainsi les valeurs d'importation. "Avec l'entrée en service des 4 raffineries (Tiaret, Biskra, Hassi Messaoud et Arzew), dont les chantiers ont été lancés pour certaines, nous arriverons à terme, à transformer tout ce qui vient des stations de Skikda et d'Arzew", a-t-il ajouté.

Si les quantités de pétrole brut destinées à l'export ont été revues à la baisse, celles des hydrocarbures (tous produits confondus) ont enregistré une hausse de 8%. Elles sont passées, selon la même source, de 71,5 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à fin août 2016 contre 65,4 millions sur la même période de 2015.

Concernant les exportations de gaz par gazoducs, Sonatrach dit avoir enregistré une augmentation de 43% durant les huit premiers mois de l'année en cours par rapport à la même période de l'an dernier et un dépassement de 12% de l'objectif à fin août 2016.