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Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a adressé aux médias deux documents interdisant de 'donner la parole aux personnes appelant au boycott' (article 2), 'de faire des télétrotoirs durant la campagne électorale' (article 7) ou encore de 'diffuser des débats et déclarations politiques, susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique et à l'Etat et/ou pouvant donner lieu à des dérapages contraires à l'éthique journalistique et politique' (article 10).

La circulaire, quant à elle, prévoit dans sa disposition que 'dans la diffusion des programmes, les responsables des services de communication audiovisuelle veillent à proscrire toute offense, toute parole outrageante , injurieuse ou diffamatoire à l'encontre de la personne du président de la République et/ou de l'institution représentée par le président de la République' (article 7).

Pour rappel, la nouvelle Constitution adoptée par l'Assemblée populaire nationale le 7 février 2016 garantit dans son article 41 ter la liberté de la presse, ainsi que la liberté de l'information (article 41 quarter). Par ailleurs, l'Algérie a ratifié depuis 1989 le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) qui protège dans son article 19 la liberté d'expression.