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«L’analyse comparative par rapport à la même période de l’année précédente, fait ressortir une hausse de 78% pour les conflits sociaux et une baisse de 14% pour les attroupements», explique la gendarmerie nationale, commentant le bilan du deuxième trimestre 2016 de l’activité de sécurité publique générale et de la police judiciaire à Médéa, Alger, Boumerdès, Aïn Defla, Blida, Batna, Annaba, Guelma, Skikda et Mila.

La gendarmerie nationale note également, sur la période, une augmentation de 15% des réquisitions. La cause? Une situation sociale «préoccupante et marquée par la récurrence de contestations à caractère social», observe la gendarmerie dans son rapport.

Les conclusions du rapport n'épargnent pas les pouvoirs publics, que l'institution rend responsable de la vindicte populaire, mettant en lumière l'exaspération de la population face au manque d'infrastructures de base telles que le revêtement des routes, l’alimentation en eau potable, le raccordement au réseau du gaz et d’électricité ou encore la distribution des logements sociaux.