pas-de-gaz-de-schiste.jpgÀ l'appel de plusieurs formations de l'opposition, les Algérois défilent en masse, mardi 24 février, pour protester contre le gaz de schiste, en signe de solidarité avec la population saharienne où des forages expérimentaux sont réalisés par la Sonatrach avec des partenaires étrangers.

Un important dispositif policier s'est déployé tôt mardi matin autour de l'esplanade de la Grande poste au cœur d'Alger où les manifestations restent interdites. Des policiers des brigades anti-émeute se sont déployés avant la levée du jour.

Sonatrach "ne va pas interrompre" les forages d'exploration de gaz de schiste à Ain-Salah, a martelé son PDG Saïd Sahnoule le 8 février devant la presse à Alger. Et ce, bien que fin janvier, Abdelaziz Bouteflika avait affirmé que les forages pilotes seraient "achevés à brève échéance" et que l'exploitation proprement dite n'était "pas encore à l'ordre du jour".