Pour Sellal, «il n’y a aucun permis d’exploitation». Cette phrase, prononcée au cours d’une émission télévisée, est en réponse aux populations de Tamanrasset et d’In-Salah, qui exigeaient la présence du Premier ministre sur l’endroit des manifestations.
Abdelmalek Sellal, qui a indiqué qu'il existe «un programme d’études d’ici à 2022 pour évaluer les ressources, et c’est ce que nous faisons», a assuré que l’exploitation du gaz de schiste, contre lequel les citoyens manifestent depuis trois semaines, n’est pas à l’ordre du jour.
Insistant sur l’étude qui est en cours, le Premier ministre a rassuré: «il n’y aura pas d’exploitation. Il n’est pas à l’ordre du jour du gouvernement».
Abdelmalek Sellal a, pour rassurer davantage, ajouté que «Sonatrach doit d’abord maîtriser la technologie (...). Les forages expérimentaux vont être stoppés (...). Il n’y a aucun permis d’exploitation, nos frères doivent être rassurés».
Pour mieux flatter la population du sud, Sellal a annoncé la création prochaine d’un institut de formation à In-Salah, où le premier forage expérimental a été inauguré en décembre dernier.
Gaz de schiste: Le gouvernement recule sous la pression de In-Saleh
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué une sortie télévisée, ce mercredi 21 janvier 2015 au soir, pour rassurer les contestataires contre l’exploitation du gaz de schiste, annonçant que «les forages expérimentaux vont être stoppés (...). Nos frères doivent être rassurés».
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