pas-de-gaz-de-schiste.jpg«Afin de respecter les contrats signés avec les multinationales étrangères et de manière à satisfaire ses exigences premières, Sonatrach a décidé d'opérer le fracking en soutenant par un renfort sécuritaire extraordinaire l'entreprise Halliburton en charge des hydro-fracturations assassines. Ni les risques avérées d'affecter la population d'un point de vue sanitaire, ni les conséquences environnementales néfastes et malheureusement définitives sur l'eau et l'environnement, ni les photos et vidéos prises sur le site du forage et qui montrent à quel point l'inconscience, le laxisme et la gabegie règnent sur ses chantiers, ne fera reculer Sonatrach ».

«Nous, citoyens algériens de In Salah, avons décidé d'empêcher l'entreprise de fracturer en construisant un barrage humain sur le site du forage et en barrant la route à Halliburton. Les renforts de gendarmes ne nous arrêteront pas, et nous n'utiliserons aucune violence. Nous sommes depuis le premier jour pacifiques, pacifiques mais déterminés, même face aux forces sécuritaires qui nous le savons ne font qu'appliquer les ordres et qui sont déroutées, ayant conscience qu'il n'y a que des Algériens en face».

«Sachant que le commanditaire de ces projets est le gouvernement français représenté sur place par Total et Schlumberger, nous lançons un appel à la société civile française, afin qu'elle fasse pression sur son gouvernement et qu'il renonce à ses expérimentations sur notre population et sur notre environnement».


Textes tirés du communiqué de presse du Collectif de In Salah