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Le candidat du mouvement En Marche!, Emmanuel Macron, et la candidate du Front national, Marine Le Pen, ont été déclarés dimanche soir, selon les premières estimations, vainqueurs du premier tour de l’élection présidentielle française qui se déroule sous haute surveillance en raison de la menace terroriste.

Portés tous les deux par les sondages sur le podium depuis plusieurs mois, notamment après l’embourbement du favori de cette élection, François Fillon (Les Républicains), dans des affaires de justice, le candidat d’En Marche! a remporté 24.01 % des voix et celle du FN 21.30 % (les Républicains à 20.01 % et La France insoumise à 19.58 %).

The Guardian estime que le candidat d’En marche! représente «le meilleur espoir d'un grand pays profondément troublé», mais juge que «la menace posée par l'extrême droite n'est pas éteinte».

The New York Times parle d'un duel entre un «novice politique» et un «tison d'extrême droite», «deux outsiders avec des visions radicalement différentes pour le pays». Une opposition qui «place la France sur un chemin incertain au moment critique où cette élection pourrait également décider de l'avenir de l'Union européenne».

Pour The Wall Street Journal, les Français ont «redéfini la géographie politique du pays en plaçant l'Union européenne au centre de la nouvelle opposition politique». D'un côté, ajoute le quotidien économique et financier, «se tient M. Macron, un ancien banquier d'affaires qui veut renforcer l'intégration européenne. De l'autre, Mme Le Pen, ennemie jurée de l'UE et de sa monnaie unique.»

Certains quotidiens ont tout de même tenu à rappeler la présence de Marine Le Pen au second tour, qui pour certains laisse présager une menace.

Pour rappel, contrairement à Marine Le Pen qui qualifie le colonialisme français en Algérie de bénéfique, Emmanuel Macron le considère comme un crime contre l'humanité.

Le deuxième tour de l’élection se déroulera le 7 mai prochain. Les deux candidats auront quinze jours pour convaincre les Français pour désigner le président qui doit succéder à François Hollande.