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Renault, Hyundai, Volkswagen, et un peu plus loin PSA... Les constructeurs automobiles font la queue ces dernières années pour investir en Algérie. A cette liste non exhaustive s'ajoute désormais l'italien Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Le groupe italien cherche à introduire sa marque le marché automobile algérien et tout semble bien s'accomplir pour que ce projet si cher au fabricant se concrétise.

Le ministre de l'Industrie et des mines, Mahdjoub Bedda, a reçu ce mercredi 19 juillet, l'ambassadeur d'Italie à Alger, Pasquale Ferrara, qui a exprimé la volonté du constructeur italien FCA de s'installer en Algérie à travers un projet de montage automobile.

La rencontre entre le ministre et le diplomate italien a été fructueuse. La proposition du constructeur italien a été bien accueillie à Alger, car le gouvernement qui veut diversifier son économie afin de se sevrer de la rente pétrolière en baisse.

Alger qui a fait le choix de réduire considérablement ses importations de véhicules pour «booster la fabrication locale», est un important marché pour les constructeurs automobiles désireux de s'y implanter. En 2016, les importations de véhicules sont passées de 120.000 à seulement 80.000 par an. Ce recul net a généré une demande locale considérable, estimée à quelque 600.000 véhicules, annuellement.

Pour y répondre, Alger table sur une production annuelle de quelque 500.000 unités dès 2019, une offre nettement inférieure à la demande. Aujourd'hui, malgré la récente implantation de Volkswagen et les 42.000 voitures de Renault, ajoutés aux 30.000 véhicules de Hyundai, le marché est encore quasi tributaire des importations.

Produire plus est donc la stratégie qui répondra le mieux à une demande locale de plus en plus importante. Et ce n'est pas uniquement Fiat qui veut profiter de cette opportunité: le français PSA est déjà dans la course pour prendre sa part du marché.