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Fatma Zohra Chellali, 57 ans, a d'ailleurs adressé il y a quelques jours une lettre via son avocat au ministre canadien John McCallum dans laquelle elle lui demande de reporter son renvoi vers l'Algérie, le temps que les procédures de parrainage et de résidence permanente soient traitées.

Mme Chellali a travaillé comme gouvernante pour Ahmed Ben Bella, premier président de la République. Mme Chellali, célibataire à l’époque a indiqué à un media canadien que «Être femme célibataire (en Algérie), c'est risqué. On ne peut pas sortir, on ne peut pas prendre d'appartement. Être musulmane non pratiquante dans mon pays, c'est mal vu».

En 2012, elle quitte donc le pays pour aller s'installer au Québec (province est du Canada), convaincue que les québecois vont la respecter, peu importe ses choix religieux. Toujours en 2012, elle va soumettre une demande d'asile qui a cependant été rejetée en 2015 par la Section de la protection des réfugiés.

Mme Chellali n'a pas convaincu le ministère canadien de l'Immigration du bien-fondé de sa demande, elle a raté ses entrevues, erreurs dans les dates, hésitations multiples, mais c'était bien involontaire de sa part, car elle dit souffrir de troubles de mémoire à la suite d'une violente chute...