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Ex-correspondant du quotidien El Watan de Béjaïa, Farid Ikken est décrit par ses proches comme étant paisible et travaillant. Dans son quotidienne, la pratique la plus visible était la prière. Il ne portait aucun signe religieux, ni barbe, ni qamis, ni prêche.

Scolarisé en science de l’information et de la communication, à l’université de Lorraine en France, Farid Ikken préparait une thèse sur le journalisme à Metz.

Farid a blessé un policier à coup de marteau, avant d’être neutralisé par les tirs de riposte de deux autres policiers. Selon des révélations du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, il portait sur lui des instruments rudimentaires, notamment des couteaux de cuisine. L’agresseur, qui a crié «Syrie, Syrie», a soutenu être un "soldat de la Khilafa", autrement dit de Daech. Il a été blessé au thorax et évacué vers un hôpital.

Le porte-parole du gouvernement français, Christophe Castaner, précisant n’avoir «pas plus d’éléments d’enquête que cela», a déclaré que «cet homme n’avait pas "donné de signes de sa radicalisation" et "toutes les indications" confirment la thèse "d’un acte isolé».