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Si les projections du FMI s'avèreront réelles, les rentes des hydrocarbures auraient continué leur tendance baissière de ces dernières années puisque les revenus de l'Algérie étaient de 63,5 milliards de dollars en 2013 contre 74 milliards en 2012.

Sur cette question, le P-DG par intérim du groupe Sonatrch, Saïd Sahnoun avait récemment réaffirmé que les recettes des exportations des hydrocarbures devraient s'établir à près de 60 milliards de dollars sur l'exercice 2014.

Pour mettre au point ces prévisions, l'institution de Bretton Woods s'est basée sur un prix moyen du baril du pétrole brut à 89 dollars en 2015. Or, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier valait vendredi 58,76 dollars, évoluant à ses plus bas niveaux depuis mi-juillet 2009, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Dans cet ordre d'idées, le FMI a salué la situation économique de l'Algérie, le regain d'activité économique du pays mais il a toutefois relevé des vulnérabilités dans un contexte de baisse des prix de pétrole.

L'Algérie compte à hauteur de 96% sur ses exportations d'hydrocarbures pour réaliser ses projets d'infrastructures de base et ses subventions de biens et services de large consommation. Des experts algériens avaient estimé d'un prix inférieur à 100 dollars/baril entraînerait des ralentissements dans le plan quinquennal 2015/2019, alors que d'autres experts en commerce international estime que les prix du pétrole pour 2015 se stabiliseront aux alentours de 40 dollars/baril.