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Selon le texte détaillé de l'accord, Fiat-Chrysler est dans l'obligation de proposer de racheter ces véhicules défectueux et non seulement de les réparer.

Ces voitures, notamment des camionnettes à plateau (pick-up) Dodge RAM, souffrent de défaut dans la colonne de direction qui peuvent provoquer des accidents. Ils avaient déjà fait l'objet de trois opérations de rappel par le constructeur.

Selon le New York Times, il s'agirait au total de 578.000 véhicules et il s'agit de la plus importante opération de rachat jamais ordonnée par les autorités américaines. Dans un communiqué, Fiat-Chrysler a toutefois affirmé que 60% des véhicules concernés ont déjà été réparés et que l'obligation de rachat ne s'appliquait donc qu'à quelque 200.000 véhicules.

Selon le texte du «Consent Order» conclu entre l'autorité de la sécurité routière américaine (NHTSA) et Fiat-Chrysler, ce dernier devra proposer comme alternative à la seule réparation du véhicule de le racheter au prix d'achat initial auquel s'ajoutera une majoration de 10%, puis une minoration liée à l'usage.

Fiat-Chrysler sera toutefois autorisé à réparer le véhicule pour le remettre sur le marché ensuite.

Les véhicules concernés sont outre les Dodge Ram produits entre 2008 et 2012, des Dodge Dakota fabriqués entre 2009 et 2011, des Chrysler Aspen fabriqués en 2009 et des Dodge Durango fabriqués en 2009.

Les trois opérations de rappels concernées sont celles pour lesquelles le constructeur devra proposer de racheter les véhicules. L'accord sera soumis à la surveillance d'un observateur indépendant et restera valide pendant trois ans, éventuellement prolongeables d'une année en cas de non-respect des dispositions, précise le communiqué.

Chrysler sera également contraint d'offrir aux propriétaires de certains modèles de Jeep dont le réservoir d'essence peut prendre feu en cas d'accident une reprise au-dessus des prix du marché pour racheter un autre modèle du constructeur.