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La station balnéaire de Cambrils, à 120 kilomètres au sud de Barcelone, a été le théâtre d'un second attentat dans la nuit du 17 au 18 août. L'attaque à la voiture-bélier commise sur l'avenue Las Ramblas renvoie à un mode opératoire déjà utilisé lors d'attentats perpétrées en Europe. Le conducteur de la camionnette meurtrière, a réussi à s’enfuir. Mais deux suspects ont été arrêtés dans deux autres localités de Catalogne: un Marocain du nom de Driss Oukabir et un Espagnol. Ce dernier serait lié à une explosion survenue la veille dans une habitation, qui avait fait un mort et plusieurs blessés. La police soupçonne qu'il préparait alors un engin explosif.

Six civils et un policier ont été blessés par une voiture qui fonçait dans la foule avant d'être arrêtée par les tirs des forces de l'ordre, selon les autorités espagnoles. Un des civils serait dans un état critique, d'après le compte Twitter des services d'urgence de Catalogne.

Le porte-parole de la police catalane a ajouté que certains des occupants de l'Audi A3 portaient ce qui ressemblait à des ceintures explosives.

La police, qui a abattu les cinq occupants de la voiture, considère cette attaque comme étant liée à l'attentat de Barcelone, quelques heures plus tôt, qui a fait 13 morts et une centaine de blessés d'au moins 18 nationalités différentes sur les Ramblas, la plus célèbre avenue de la ville. Cette attaque, dont le mode opératoire était similaire à la seconde survenue quelques heures plus tard, avait été revendiquée par Daesh.

Annoncé comme principal suspect, Driss Oukabir se serait rendu le 17 août au poste de police de la ville de Ripoll, où il réside, pour signaler le vol de ses papiers d'identité. Il aurait accusé son petit frère, qui deviendrait le principal suspect.