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Pour faire face à ses nouvelles dépenses, l'Algérie a déjà commencé à puiser dans ses réserves de change qui ont baissé de 10 milliards de dollars en six mois après une hausse continue depuis 10 ans.

«L’Algérie ne pourra pas tenir plus de trois à quatre ans sans recourir au Fonds Monétaire International (FMI)», a déclaré l'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie Abderahmane Hadj-Nacer lors d'une conférence publique.

Sur 760.000 entreprises recensées dans le pays, 300.000 ne produisent rien, leurs activités se réduisant en réalité à des opérations d'importation, selon le Forum des chefs d'entreprise (FCE), principale organisation patronale en Algérie.

L'économiste Mohamed Hamadouche estime que «le gouvernement ne doit pas continuer à faire bénéficier les 39 millions d'Algériens des aides et des subventions de l'Etat au moment où ceux qui sont vraiment dans le besoin ne dépassent pas les 7 millions».

Pour l'économiste Abderahmane Mebtoul, «l'Algérie va droit au mur avec des tensions sociales de plus en plus aiguës, sans une révision de l'actuelle politique socio-économique».

«Le régime fait tout pour laisser le peuple dans une totale ignorance concernant les effets de la chute du prix du pétrole de crainte de devoir rendre des comptes», accuse, Ali Benflis.