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La violence se poursuit en Egypte où au moins dix personnes, dont six policiers, ont été blessées dans une explosion survenue, ce mercredi après-midi, devant l’Université du Caire.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a indiqué que «l’explosion s’est produite sur la place Nahda, à l’opposé de l’Université du Caire, et six policiers et quatre civils ont été blessés et transportés vers des hôpitaux pour être soignés». L’université visée par cette attaque est située dans la province de Gizeh en Egypte.

Toujours selon le ministère de l’Intérieur, plus tôt, la police avait arrêté douze étudiants de différentes universités concernant des informations faisant état de leur intention de se rassembler et d’organiser des protestations anti-gouvernementales à l’Université du Caire.

L’attentat a visé les forces de sécurité, présentes en grand nombre devant les établissements scolaires, notamment les universités du pays, qui viennent à peine d’ouvrir leurs portes. En renforçant la sécurité devant les établissements scolaires, les autorités égyptiennes entendent anticiper sur les protestations dans un pays où la tension sociale est loin de se dissiper, avec notamment l’emprisonnement des leader des Frères musulmans d’où est issu l’ancien Président Mohamed Morsi.

Le guide de la confrérie, Mohamed Badié, Morsi lui-même ainsi que d’autres dirigeants des Frères musulmans sont actuellement en prison. Leurs avoirs ont été gelés et leur confrérie décrétée organisation terroriste par les nouvelles autorités égyptiennes, avec notamment le nouveau dirigeant Abdel Fattah al-Sissi, responsable du coup d’Etat qui a éjecté Mohamed Morsi du pouvoir.