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Alors qu'il s'exprimait depuis la Maison Blanche à l'occasion d'une conférence de presse avec le Premier ministre libanais Saad Hariri, le président des Etats-Unis Donald Trump a déclaré ce 25 juillet qu'il n'était pas un «fan» de Bachar el-Assad et qu'il entendait bien le faire répondre de ses actes.

«Je pense évidemment que ce qu'il a fait à ce pays et à l'humanité est horrible», a déclaré Donald Trump. Le président des Etats-Unis a assuré qu'il n'était pas «quelqu'un qui -allait le- regarder et le laisser s'en sortir après ce qu'il a essayé de faire et ce qu'il a fait à de nombreuses reprises».

Le président républicain a, en outre, une nouvelle fois critiqué son prédécesseur Barack Obama, pour ne pas avoir respecté son engagement de 2013 d'intervenir contre Damas en cas de recours aux armes chimiques, alors que Washington avait accusé l'armée syrienne d'avoir fait usage de telles armes (ce qu'avait notamment contesté Theodore Postol, professeur au Massachusetts Institute of Technology). «Il aurait dû franchir cette ligne rouge parce qu'il y a eu des actes atroces contre l'humanité, notamment l'utilisation de gaz et une tuerie aux gaz», a martelé Donald Trump. «Si le président Obama avait franchi cette ligne et fait ce qui aurait dû être fait, je ne crois pas que nous aurions la Russie en Syrie et je ne pense pas que nous aurions l'Iran», a-t-il ajouté.