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«Les Saoudiens dont il a été prouvé qu'ils se trouvent actuellement dans des zones de conflit sont au nombre de 2.093», a déclaré le lundi 26 décembre le général et porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur Mansour al-Turki, au quotidien saoudien Al-Hayat.

Il a précisé: «Plus de 70% de Saoudiens ayant rejoint des groupes terroristes se trouvent en Syrie, soit 1.540 personnes», avant d'ajouter que 147 autres saoudiens étaient présents au Yémen, 31 en Afghanistan et au Pakistan, et seulement cinq en Irak. Par ailleurs, 73 Saoudiens sont détenus à l'étranger pour des affaires «liées à des actes terroristes», a encore expliqué le général Mansour al-Turki.

L'Arabie saoudite, régi par le wahhabisme, a été la cible depuis fin 2014 d'une série d'attaques revendiquées par Daesh. Elles ont visé la minorité chiite, ainsi que les forces de sécurité, faisant des dizaines de morts, notamment dans l'est du royaume.

Parallèlement, les Saoudiens font l'objet d'accusations en Occident, selon lesquelles ils alimentent l'extrémisme religieux via l'idéologie wahhabite, ce que Riyad dément.