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«Si les conditions étaient réunies pour que je le rencontre, je le ferais, absolument. Je serais honoré de le faire», affirme-t-il dans un entretien à l'agence Bloomberg. «Encore une fois, il faudrait que les conditions soient réunies. Mais je le ferais», ajoute-t-il, sans précisions sur les critères qui pourraient le pousser à prendre une telle décision.

Depuis son arrivée au pouvoir après la mort de son père en 2011, Kim Jong-Un n'a jamais rencontré un dirigeant étranger.

Le climat s'est particulièrement détérioré en Corée ces derniers mois du fait de la poursuite, par Pyongyang, de ses programmes balistique et nucléaire interdits, et d'affirmations du président américain qui s'est notamment dit prêt à régler seul et par la force le problème nord-coréen.

La Corée du Nord a averti lundi qu'elle était prête à mener «à n'importe quel moment» un sixième essai nucléaire.

La Corée du Nord a réalisé depuis 2006 cinq essais nucléaires, dont deux en 2016. Les spécialistes s'accordent sur le fait que le régime, l'un des plus isolés au monde, a fait des progrès vers la réalisation de son objectif, qui est de se doter de missiles nucléaires intercontinentaux susceptibles de frapper le sol continental américain.