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«… Ali se porte très bien, il est en bonne santé et ne manque absolument de rien. Chérif n'est pas hors la loi, il est complètement en droit d'avoir la garde de son fils en Algérie car ce sont tous deux -Ali ainsi que son père Chérif- des ressortissants algériens protégés par l'état. La garde est attribuée à celui dont la nationalité est algérienne …» lit-t-on sur une page Facebook anonyme.

Pour rappel, Chérif Fettouch, qui porte la nationalité algérienne, est né en France. Ali, 4 ans, est issu d'une union entre lui et une française dénommée Ophélie Lansalot. Le couple, séparé depuis 3 ans, a fait une entente à l'amiable pour la garde de l'enfant, mais par la suite, la mère a engagé une procédure pour régler de manière légale la garde. Le jugement est intervenu pendant les dernières vacances, et la justice française fixe la garde chez la mère.

Selon Ophélie Lansalot, Chérif ne s'est jamais occupé de son fils et ne le voyait que pendant les vacances scolaires. «Il n'a jamais payé la nourriture ou les vêtements d'Ali. Moi, par respect, je n'ai pas fait manger de porc au petit, mais il ne mangeait pas halal et cela déplaisait à son père. C'était l'une des sources de litiges entre nous, avec l'école

Cherif Fettouch, toujours selon Ophélie Lansalot, était contre l'inscription à l'école de son fils et elle a dû se déclarer seule responsable de l'enfant. «Pour lui (Chérif), on enseignait la théorie du genre à l'école, etc. et c'était néfaste pour le petit!»

La maman, frustrée, n’hésite pas à rabaisser la justice algérienne, «Il (Chérif) prétend qu'il y a des choses à me reprocher. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait en France, devant les autorités compétentes? Pourquoi se cacher maintenant derrière la loi algérienne? ... Ce n'est pas une question de religion, ou de loi. C'est juste une question d'humanité!»