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«Nous sommes enthousiasmés par les résultats de la phase I des tests», se félicite le docteur Chil-Yong Kang en charge du projet à l'Université de Western Ontario. Le vaccin va désormais être testé sur un échantillon de 600 personnes, cette fois-ci non infectées par le virus, lequel, provoque, à terme, une déficience du système immunitaire.

Les premiers test, menés sur 33 patients séropositifs sont encourageants. Sur le même principe que les autres vaccins, et ce depuis Louis Pasteur, il est composé de virus HIV neutralisés – et donc inoffensifs – lesquels, selon les scientifiques, injectés dans le corps humain, provoquent une réponse du système immunitaire sous la forme d'anticorps.

C'est la première fois, depuis le début de la pandémie mondiale à la fin des années 1970 et la découverte du VIH en 1983, qu'un vaccin contre ce virus passe en phase de test à grande échelle. Un autre vaccin, développé en Afrique du Sud, suscite également de grands espoirs.