Photo: de gauche à droite, Jolynn Winter - Jenera Roundsky - Chantel Fox
Une petite communauté autochtone du nord de l'Ontario (Province anglophone Canadien contenant Ottawa et Toronto) a déclaré l'état d'urgence après la mort d'une troisième jeune fille de 12 ans. L'adolescente était impliquée dans un pacte suicidaire qui inquiète fortement les chefs de la Première Nation de Wapekeka: selon CBC, une quarantaine de jeunes sont exposés à un risque de suicide.
Le corps de Jenera Roundsky a été retrouvé par un enfant la semaine dernière près d'une patinoire extérieure. Jolynn Winter, elle, est décédée en janvier dernier, précédant Chantel Fox de deux jours. Placée sous surveillance anti-suicide, Jenera avait reçu un traitement psychiatrique en dehors de la communauté. Contre l'avis du chef et du conseil, la jeune fille avait fini par rentrer à Wapekeka il y a quelques semaines. «Aucun suivi n'a été prévu, aucun plan de sécurité pour elle», déplore Joshua Frogg, l'un des responsables de cette Première Nation. Il explique que cette communauté éloignée qui compte environ 400 âmes ne dispose pas du soutien nécessaire pour affronter une telle situation.
Après les deux premiers suicides, le Ministère Santé Canada a promis une aide de 380.000 dollars à la communauté. Celle-ci espère qu'en déclarant l'état d'urgence, le Gouvernement canadien lui apportera une aide encore plus conséquente. «Nous n'avons pas assez de personnel pour surveiller les gens sensibles 24h sur 24. Nous essayons, mais nous n'avons simplement pas les ressources», conclut Joshua Frogg.
Canada: Des pactes suicidaires entre une quarantaine de jeunes
Une Première Nation de l'Ontario, les indigènes du Canada, a déclaré l'état d'urgence après la mort d'une troisième jeune fille. Cette petite communauté éloignée n'a pas les moyens d'enrayer cette vague de suicides.
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