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«On a reçu une demande de la CAF pour organiser la CAN 2015, mais on a vite répondu par la négative. C’est impossible pour nous de préparer un événement comme la Coupe d’Afrique des nations en 3 mois», a-t-il soutenu. Concernant l’organisation de la CAN 2017, le ministre des Sports a été assez clair : «Si on nous a refusé l’organisation des CAN 2019 et 2021, comment voulez-vous qu’on nous donne celle de 2017 ?»

Par ailleurs, en marge de sa déclaration, Tahmi a signifié qu’il devait rencontrer le président de la CAF, Issa Hayatou, et les membres de son bureau, en marge de la réunion extraordinaire programmée le 2 novembre prochain à Alger, soit le lendemain de la finale retour de la Ligue des Champions, prévue le 1er du même mois.

La sollicitation du Ghana par la CAF pour organiser la CAN 2015 au cas où le Maroc se retire de l’organisation de la compétition fait émettre des hypothèses en Ouganda. Pour certains Ougandais, si la requête portant sur le report de la compétition reste maintenue par le Maroc et que l’organisation arrive à être confiée au Ghana, cela reviendrait à dire que les Blacks Stars seront automatiquement qualifiés.

Le droit qui revient au pays organisateur de se qualifier directement pour la compétition aura, à en croire des Ougandais, un impact sur les matchs qualificatifs qui se déroulent actuellement pour la CAN 2015 et principalement dans le groupe E.

Ce groupe comprend le Ghana, l’Ouganda, la Guinée et le Togo. Actuellement le Ghana est leader du groupe avec 8 points, suivi du Togo avec 6 points. L’Ouganda arrive en troisième position avec 4 points et enfin la Guinée 3 points. Si l’organisation revient au Ghana, il ne restera que trois équipe dans le groupe, lesquels joueront pour les deux places qualificatives de la phase finale.

La prochaine rencontre du Comité exécutif de la CAF, en début novembre à Alger, va permettre de situer les acteurs du ballon rond du maintien ou non de la compétition au Maroc ou de son transfert vers un autre pays.